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📖Le roman de ma vie ✒️Chapitre 8 : ma blessure d’injustice m’a maintenue dans la victimisation

  • Photo du rédacteur: magalistraub
    magalistraub
  • 28 oct. 2020
  • 2 min de lecture

Le décès de ma maman a nécessité une réorganisation au sein de la maison.

Ma grande sœur et moi n’étions plus à notre place. Nous ne pouvions plus être seulement dans notre rôle d’ado en construction. Nous devions être des adultes.

Mon papa a fait de son mieux pour prendre en charge 2 ado du jour au lendemain, alors qu’il venait de perdre sa femme (je reparlerai bien évidemment de mon papa).

Pourtant….

J’avais l’impression, qu’en dehors de l’école, la majorité de mes mercredis étaient consacrés au ménage et au repassage.

Je me rappelle très bien d’une discussion anodine avec mon médecin de famille lorsque j’avais 15/16 ans, où je me suis mise à pleurer quand il m’a demandé comment j’allais.


J’ai craqué parce je devais faire le repassage au lieu de pouvoir être avec mes amis.


J’étais en déprime…ou plutôt mes émotions me disaient déjà que quelque chose ne me convenait pas et qu’il fallait que je respecte mes besoins.

Alors oui, j’étais animée par l’injustice, la colère et la tristesse, mais je ne savais pas comment me connecter à mes émotions.

Ado, ma peau me parlait à travers l’eczéma.

💮 Mes enseignements retirés maintenant que je suis guérie : je me dis que « mon parcours de vie m’a permis de me rendre autonome & responsable pour tout ce qui touche à l’organisation des tâches du quotidien. Finalement ça m’a quand même bien servi. »

Nb : En tant qu’adulte j’ai très rapidement décidé que le repassage ne ferait pas partie de mon quotidien. Je m’arrange pour acheter des habits qui ne se froissent pas, et c’est très agréable d’avoir du temps pour faire autre chose : me faire du bien par exemple 😉

Vous pouvez retrouver le 1er exemple en ✒️chapitre 7.




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