📖 Le roman de ma vie✒️Chapitre 17 : la somatisation, et mon expérience
- magalistraub
- 30 nov. 2020
- 2 min de lecture
Somatiser, vient du grec « soma », qui signifie le « corps ».
La somatisation correspond à l’expression physique d’un problème psychologique.
Les douleurs, même si elles ne sont pas validées lors des analyses médicales (les 1ères à faire), sont bien ressenties, et nous font, parfois, pleinement souffrir. Ce n’est ni farfelu, ni irréel.
La somatisation est tout simplement une transformation d’une émotion en une douleur physique qui est exprimée par notre corps.
Comme le trouble psychologique ne s’exprime pas par la parole, il va chercher un moyen d’exister.
Des chiffres :
Il a été estimé qu’environ 10% de la population sur la vie entière était concernée par un problème de somatisation (…).
1/3 des symptômes en médecine générale sont médicalement inexpliqués.
75% sont améliorés ou disparaissent après une consultation médicale,
mais 25% restent chroniques. (…).
Les femmes et les populations précarisées sont les plus touchées. (…)
Mon expérience :
Ma plus longue somatisation s’est traduite par ma peau au travers de l’eczéma, psoriasis, et surtout la maladie de Verneuil pendant 20 ans (cf ✒️Chapitre 11 et 13).
En parallèle de ma peau, mon corps m’a parlé de plusieurs façons, au travers de la douleur courant 2017-2018.
Lié à mon parcours, j’ai pris en charge, tous les sujets d’une vie en 1 an ½ car je voulais rattraper le temps perdu pour vivre enfin ma vie…telle une warrior… telle un bulldozer…
Malgré moi, et ma psychanalyse, je suis à nouveau rentrée dans mes mauvais schémas psychologiques et égotiques (alors que je pensais être guérie).
Mon mental était devenu trop fort. J’avais à nouveau mis une cloche sur mes émotions et je n’écoutais plus mon corps.
J’ai tenu quelques mois, et mon dos a fini par me faire énormément souffrir. Il a tapé fort.
Je le sentais douloureux, raidi comme s’il était « tétanisé », il n’arrivait presque plus à me porter.
Je suis allée voir mon ostéopathe mais j’avais trop tardé : j’avais tellement encaissé & « imprimé » que « mon dos et ma colonne s’étaient figés tels une barre de fer ».
J’ai dû faire 4 séances très rapprochées pour retrouver un peu de souplesse.
Entre mars 2017 et septembre 2018, j’ai dû faire 11 séances d’ostéopathie, alors qu’il est préconisé d’en faire 3 en précaution, chaque année.
Au printemps 2018, j’étais en souffrance psychologique et mon corps me parlait par tous les moyens : la maladie de Verneuil était à son apogée, mon dos était tétanisé, j’étais en fatigue chronique (vs 3 années d’insomnie), mon cerveau saturait (j’étais en burnout) mais je ne savais pas quoi faire ☹.
🌸 Je ne savais pas encore l’importance de s’écouter, se chouchouter, aller à son rythme, et de se connecter à ses émotions pour répondre à ses besoins, mais aujourd’hui je sais 😉, et je reste constamment vigilante.

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