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📖Le roman de ma vie✒️Chapitre 3 : le courage de me prendre en mains

  • Photo du rédacteur: magalistraub
    magalistraub
  • 12 oct. 2020
  • 2 min de lecture

A l’âge de 13 ans, j’ai perdu ma maman, qui est décédée d’un cancer, le 14 juillet 1989 (date qui est gravée dans ma mémoire, et même mon inconscient n’a pas su me faire oublier cette date doublement symbolique).


Cette disparition va créer une véritable révolution dans ma vie.

Les années passaient, et j’étais force de constater que quelque chose n’allait pas : je n’étais pas actrice de ma vie, je subissais…


A 36 ans, j’ai enfin décidé de me prendre en mains et de me faire accompagner. J’avais accepté pendant 23 ans d’être malheureuse mais c’était trop.


Je remercie sincèrement une amie qui s’est armée de patience des mois durant, en me conseillant et en me répétant encore & encore, d’aller voir un psychiatre qu’elle me recommandait vivement.


J’ai passé 23 ans à me protéger des autres pour ne pas souffrir, à être dans le contrôle absolu, à être dans l’auto-sabotage, la victimisation, la procrastination, à rester dans ma zone de confort (enfin, que je pensais confortable), à ne pas être connectée à mes émotions correctement, à m’occuper des autres plutôt que de m’occuper de moi…car c’était plus simple…


Mais à 36 ans, c’était le moment où j’étais prête apparemment…à faire le grand saut, aller creuser, aller ouvrir le coffre du passé…

J’étais tellement contrôlante que mon psychiatre a dû insister une année afin que j’accepte de vivre l’expérience de la psychanalyse (moyen pour sortir de la rationalisation des faits, et aller à son intérieur profond pour faire parler son inconscient).


Le traumatisme a été un choc tel, à mes 13 ans, que je n’avais pas entamé le processus du deuil du décès de ma maman, 23 ans après.


Et il m’a fallu 2 ans (dont 1 en psychanalyse), avant d’avoir les 1ers déclics sur ce sujet.

Cela m’a demandé beaucoup de courage et de persévérance afin d’entamer ce processus.

Ça n’a pas été simple, je l’avoue, mais je ne regrette rien, bien au contraire !

Il n’est jamais trop tard. Chacun fait ce qu’il peut. Chacun à son rythme.

Il s’agit d’accepter de vivre pleinement l’expérience.

On sait quand on commence, on ne sait pas quand on finit….

J’ai réussi à faire le deuil de ma mère en 2016, à 40 ans, et je continue à le faire, de plus en plus en profondeur, même si je sais que je ne serai jamais à 100% guérie.





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